Histoire des casinos en ligne depuis 1993
Les casinos sur internet représentent une manne financière considérable.
Si l’on devait comparer les chiffres d’affaires des sites de paris sportifs et de poker, ceux des casinos en ligne dépassent amplement ces sites.
Les français ont toujours été des aficionados de machines à sous et de roulette.
Voici l’histoire complète des sites de casinos en ligne
Les jeux casinos en ligne existent depuis 1993. Casino On Net (désormais 888) et les sites de la Société Grand Virtual (Lux et Glamour) ont été les premiers à croire en ce marché.
A l’époque, ces sites ne présentaient pas plus de 25 jeux chacun, dont les jeux de table comme la roulette et le blackjack. En revanche, très peu de machines à sous hormis quelques slots de vidéo poker.
Casino On Net, site concocté par une société israélienne, a déployé des armes de marketing redoutables dans le monde entier pour arriver à imposer son logiciel conçu par Cassava. Le résultat a été fulgurant : plus de 35 millions de comptes ouverts en l’espace de 3 ans.
Quant à la Société Grand Virtual (propriétaire du site Everest Poker qui a fusionné dernièrement avec Betclic), elle a bâti sa réputation grâce à un bonus sans dépôt de 30 $. C’est d’ailleurs le premier bonus gratuit offert aux joueurs en ligne.
Le résultat a été impressionnant également, puisque des millions de joueurs se sont rués sur leurs vidéos poker et autres jeux de table.
Ce marché étant très viable, ces deux sociétés ont suscité naturellement des émules… En effet, les Sociétés Playtech et Microgaming débarquent sur le marché du virtuel en 1994 avec des logiciels très sophistiqués.
Une concurrence sans précédent est lancée sur le marché du casino en ligne. A grands renforts de publicités sur tous les moteurs de recherches, des joueurs par millions dans le monde sont recrutés. A l’époque, les moteurs acceptaient la publicité pour les jeux d’argent en ligne.
Des centaines de millions de dollars de profits par ces quatre sociétés sont générées… ainsi que les moteurs dont le fameux Google. Certaines sociétés de jeux étaient même cotées en bourse, comme William Hill !
Sachez que Google ne serait peut-être pas le site que vous connaissez aujourd’hui sans les sites de jeux d’argent, et en particulier les casinos en ligne. Il en est de même pour Yahoo! et Msn. Leur croissance aurait été certainement moins forte.
Les sites de paris sportifs et de poker arrivent sur le marché vers 1998… Ils se dotent alors d’un logiciel de casino réalisé par la société Net Entertainment (désormais Netent) afin de profiter eux aussi de l’aubaine des jeux de hasard.
Couplé un casino en ligne, un site de poker avec un site de paris, c’est l’idée géniale des bookmakers. Proposer un service “trois en un” pour recruter un maximum de joueurs.
La concurrence devient alors très agressive sur le plan marketing, surtout que d’autres sites avec différents logiciels sont lancés également.
C’est le cas du site 770 lancé en 2001 qui sévit dans toute l’Europe, mais surtout principalement en France dès 2002.
Des rumeurs même évoquent que 770, bien connu des joueurs français, appartenait à Partouche. Pour notre part, nous pensons que Casino 770 avait des relations très étroites avec Partouche.
C’est d’autant plus bizarre qu’avant de se dénommer 770, ce site arborait le nom de Partouche sur les bannières et la page d’accueil. Oui oui, nous en avons les preuves ! Bref, plus de 1000 casinos en ligne sont accessibles à tous les joueurs… jusqu’à ce qu’une goutte d’eau a fait déborder le vase.
Et les casinos en ligne deviennent les cibles des Etats…
Cette goutte d’eau, ou ce grain de sable si vous préférez, vient des Etats-Unis en 2006. George W. Bush promulgue une loi le 13 Octobre qui interdit les flux financiers vers les sites de jeux en ligne. C’est la loi UIGEA.
L’essor des casinos, du poker et des paris sportifs est grippé à cette date. Tous les sites se retirent du marché américain. Les moteurs de recherches interdisent la publicité des jeux d’argent sur le territoire américain, mais plus encore, anticipent cette interdiction sur les territoires européens.
Pire encore pour les opérateurs, les Etats-Unis revendiquent un préjudice qui coûtera très cher aux principaux sites, notamment le casino 888, ainsi que certains sites de poker et de paris en ligne.
Même des banques, à savoir principalement Neteller, se doit de payer de fortes sommes à la justice américaine. Les USA récoltent ainsi des centaines de millions de dollars à titre de violation du droit américain. Les moteurs passent à la caisse également…
Alors les sites évincés des USA s’axent en masse sur le marché européen. Tout azimuts, ils inondent de marketing et d’argent les guides de jeux bien placés dans les résultats naturels des moteurs de recherches. C’est l’aubaine financière pour les guides de jeux classés en première page sur les moteurs.
En effet, les opérateurs, interdits de publicités sur les moteurs, n’ont pas d’autres alternatives pour recruter des joueurs. Les casinos en ligne, les sites de poker et de paris sportifs dissèquent les résultats des moteurs pour rechercher les guides de jeux les mieux placés.
Mais, un autre grain de sable se prépare pour endiguer l’essor des opérateurs de jeux à partir de 2006 également…
Après le Président Bush, c’est celui du Ministre français du Budget de 2006 (que vous connaissez sûrement !) qui opte pour l’interdiction des jeux sur le territoire. Il fait ajouter dans la loi de la prévention sur la délinquance l’interdiction des jeux d’argent en ligne : poker, casinos et paris sportifs sont visés.
Mais, la France ce n’est pas l’Europe… En effet, la Commission Européenne sous la pression des sites de paris sportifs et de poker mais surtout, pour respecter le droit sur la libre circulation des services en Europe, annule les décrets du Ministre Français.
Les opérateurs se frottent les mains grâce à la décision de la C.E, donc continuent d’opérer sur le territoire français de 2006 jusqu’au 12 Mai 2010, date à laquelle le gouvernement promulgue une loi juste avant la coupe du monde de football.
Poker, paris hippiques et sportifs sont autorisés, mais en contrepartie de lourdes contraintes financières pour la fiscalité.
Les jeux de casinos quant à eux, sont interdits sous prétexte d’addiction aux machines à sous, mais vous l’aurez compris, vous n’êtes pas dupes, ces jeux sont interdits juste pour protéger les 200 établissements terrestres de France qui sont en défaillance de chiffre d’affaires depuis la crise financière et économique mais aussi, à cause de l’interdiction de fumer et du contrôle d’identité des joueurs.
Ce n’est que notre avis évidemment !