Les loteries, des jeux d’argent qui s’internationalisent surtout en Asie
Les taux de croissance des loteries sur le continent asiatique en 2011 avoisine les 16% alors même qu’en Europe, un taux de 3% est annoncé.
Les pays asiatiques misent sur les loteries
Apparue à la fin du Moyen-Age, la loterie est aujourd’hui un jeu qui fait fureur aux quatre coins du globe.
Pourtant, pendant longtemps, les loteries était plutôt réservées aux Européens qui affectionnaient tout particulièrement ces jeux à tirages.
Néanmoins, la recherche de profits toujours plus importants conduite par les opérateurs et la recherche de nouvelles opportunités de marché sont telles que le secteur de la loterie connaît une importante mutation.
Voilà maintenant plus de 500 ans que l’Homme participe à des loteries mais nous sommes bien loin aujourd’hui de la philosophie des loteries du Moyen-Age.
En effet, la loterie s’est imposée au fil des années comme l’un des jeux d’argent les plus rentables pour les opérateurs comme en témoigne le chiffre d’affaires de la FDJ.
Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que dans plusieurs grands pays européens, les loteries nationales sont gérées par des sociétés publiques ou semi-publiques comme c’est le cas dans l’Hexagone avec la Française des Jeux.
Par ce fonctionnement, les Etats s’assurent de ramasser le pactole car les loteries permettent d’accumuler des mises colossales tant celles-ci sont appréciées des joueurs.
Pourtant, ces derniers mois, il semblerait que le secteur des loteries soit en pleine mutation.
Eh oui, si quelques rares pays (Grèce ou Irlande) sont contraints de privatiser leur loterie nationale afin d’éviter la banqueroute en cette période de crise, la grande tendance du secteur est tout de même l’internationalisation.
Les sites de loteries en ligne TheLotter et Congalotto sont la preuve d’un marché en pleine expansion.
Bien conscients des opportunités offertes par les marchés non-européens (en particulier asiatiques), nombreux sont les opérateurs à vouloir tenter de s’implanter sur ces derniers afin de gagner de l’argent.
L’Asie, les loteries vont rayonner dans l’avenir
Il faut dire que les taux de croissance des loteries sur le continent asiatique en 2011 avoisine les 16% alors même qu’en Europe, un taux de 3% est annoncé.
Et le chiffre des marchés asiatiques ne reflète sans doute qu’une infime partie du potentiel de l’Asie puisque certains pays n’ont encore jamais eu de loterie nationale ou bien ont vu ce type de jeu arriver très tardivement.
En Chine, par exemple, la loterie n’est autorisée que depuis 1987 et imposer ce nouveau jeu n’a pas été de tout repos pour China Welfare Lottery, deuxième plus grande loterie à l’heure actuelle derrière l’italien Lottomatica.
Bien souvent, la réussite de l’implantation d’une loterie dans un pays tient au fait que la loterie s’adapte à la culture locale.
C’est d’ailleurs pour cela qu’à ce jour, les loteries sont présentes dans « seulement » 70 pays du globe, un chiffre intéressant et qu’il ne sera pas si facile d’augmenter du fait par exemple de l’importance de l’islam, qui interdit les jeux d’argent, dans de nombreux Etats du globe.
Mais la réussite ne tient pas qu’à cela puisque son attractivité y est pour beaucoup.
Ainsi, si en France ou en Espagne, d’importantes campagnes de promotion sont effectuées en amont des « Vendredi 13 » ou bien de « la Loterie de Noël », dans d’autres pays, on tente de modifier quelque peu les règles de la loterie.
C’est par exemple dans ce cadre qu’une entreprise américaine offre des croisières au lieu de remettre une somme d’argent ou bien un salaire mensuel pour un nombre d’années défini en Corée.
Ces stratégies marketing n’ont pour unique but que d’inciter les joueurs à tenter leur chance.
Néanmoins, les joueurs ne sont souvent pas dupes et sont bien conscients que les loteries servent surtout pour l’Etat ou bien pour des entreprises privées à faire des profits. Voir le jackpot de l’Etat Français grâce aux jeux de la FDJ.
Aussi, afin de casser quelque peu cette image, certains opérateurs ont décidé d’offrir un pourcentage des mises à des associations à caractère social ou culturel.
Par exemple, Camelot reverse une partie de ses profits afin d’aider à la rénovation de certains bâtiments alors qu’aux Etats-Unis, ce sont à des œuvres caritatives qu’est confiée une partie des bénéfices.
Ces initiatives sont en tout cas à saluer et prouvent que les loteries nationales n’ont pas que des mauvais côtés !