Nettoyage en France par l’Arjel des jeux de casinos en ligne et stratégie éventuelle de l’Etat
Légalisation à prévoir des casinos en ligne en France en 2015, 2016 ou 2017, voire même courant 2018 ?
Personne ne le sait et pourtant, la légalisation des casinos internet serait une avancée, notamment pour renflouer les caisses de l’Etat et des casinotiers français qui en ont bien besoin…
Nettoyage par l’Arjel des casinos en ligne qui ciblent les joueurs français
Un grand coup de balai par l’Arjel de tous les casinos en ligne qui ciblent le territoire français, c’est ce que nous constatons depuis la loi en vigueur sur les jeux online, celle du 12 Mai 2010 qui n’autorise que les jeux de poker, paris hippiques et sportifs, et encore, selon des conditions drastiques.
Alors que les casinos de marque Playtech, Microgaming et Netent se sont pliés à la règlementation française par la force de l’Arjel et dans l’optique de futures licences, d’autres casinos arrivent à grande pompe sur le marché français, et cela était à prévoir.
C’est le cas des casinos Rival Gaming, Betsoft, SkillOnNet, Top Game, BetOnSoft et RealTime Gaming, tous basés pour la plupart aux antilles néerlandaises.
Le risque pour ces casinos : se voir refuser une licence française si la loi autorise ces jeux dans un proche avenir, ainsi qu’une énorme amende et le blocage de leur IP par les FAI français.
Nous tenons à vous informer que ce n’est pas le territoire qui détermine le sérieux d’un casino en ligne.
Rappelez-vous Casino 770, le site “chéri des français”, celui-ci était basé aussi aux Antilles Néerlandaises et à Chypre.
La plupart des casinos Microgaming et Playtech étaient, quant à eux, basés dans la réserve indienne de Kahnawake au Canada en 2005.
C’est l’Etat de Malte, grâce à une législation très large, qui a senti le premier en Europe que, dans ce corps de métier, une rivière d’argent pouvait alimenter ses caisses.
Les sites de jeux d’argent en ligne basés à Malte y sont pour beaucoup concernant la hausse du PIB de l’île de Malte.
Bonne stratégie donc, les sites notamment les casinos en ligne, ont quitté le “Canada indien”, pourtant à la pointe de la technologie au niveau des serveurs, pour se ruer en Europe.
Coup de marketing certainement pour l’Etat maltais, mais aussi pour les casinos qui n’ont pas hésité à arborer sur leur site, le logo “licence européenne” afin de rassurer les joueurs.
L’Etat de Malte, visionnaire c’est évident, se sentant protéger par la législation européenne sur la libre circulation des services en Europe, est vite descendu de son piedestal du jeu dès la sortie de la loi italienne d’abord, et ensuite de celle de la France.
Cependant, il a engrangé de larges bénéfices pendant des années.
Le “Grand Ménage” des casinos sur l’internet français ?
D’abord, ce sont les casinos Playtech qui ont stoppé leurs activités en France.
Normal, société cotée en bourse ce qui engendre des actionnaires qui ne désirent pas l’affrontement et des infractions à la législation française, aussi radicale soit-elle concernant les jeux en ligne.
Une question demeure cependant : qu’est devenu le fichier client des joueurs français acquis depuis 1998 ? Est-il vendu ? Est-il en jachère ? Bref, c’est une question légitime dont personne n’aura la réponse, sauf l’Arjel bien sûr.
Ensuite, ce sont les casinos en ligne de marque Netent, anciennement nommé Net Entertainment, qui ont déserté la France.
Normal encore, la plupart de ces casinos équipent les sites de paris sportifs en machines à sous.
Et ces derniers lorgnaient depuis belle lurette une licence de paris sportifs ou de poker, voire même les deux.
Du coup, la stratégie de l’Arjel se révèle efficace : vous stoppez les jeux de casinos en France, nous examinerons votre dossier concernant votre licence de paris sportifs et de poker. Bref, une sorte de chantage ?
Vient ensuite encore les casinos renommés de marque Microgaming. Ce sont les derniers à avoir quitté le marché français.
Idem, en association avec le Groupe 888, Microgaming pond le logiciel de 888 concernant le poker en ligne.
Ce dernier ayant sa licence de poker en France, difficile pour Microgaming de rester sur le marché français des jeux de casinos, de plus sous la pression de l’Arjel et des autres acteurs qui ont obtenu leur licence.
(Mise à jour 2013 : le site de 888 poker n’a pas fait long feu en France. Il a fermé faute de rentabilité).
Nous passerons brièvement sur l’arrêt sur le marché français de Casino 770 et de Riva, tous les deux équipés du fameux soft Fast Cpu.
Ce que nous pouvons avancer à ce sujet, c’est que ces deux casinos, sans les joueurs français, étaient condamnés à la faillite.
Donc demande de licences également de leur part pour le poker et les paris sportifs, mais refusées par l’Arjel.
Surprise pour les dirigeants de ces casinos, qui en fait ont tout perdu… sauf leurs joueurs français acquis avant la loi française.
Bref, de quoi alimenter quand même leurs caisses grassement, car les joueurs français y jouent toujours, malgré la loi en vigueur. De plus, on n’a jamais su réellement si Casino 770 était le sous-marin de Partouche…
Alors, pourquoi ce grand ménage des casinos en ligne en France ?
En 2006, pour rappel, nous étions certains que la Française des Jeux bénéficierait d’une licence de poker en ligne dès le marché régulé, encadré comme le disait souvent le Ministre Mr. Woerth.
Notre prédiction est que le marché des casinos en ligne en France sera régulé aussi, comme en Italie et en Espagne.
La demande des joueurs français est très forte comme vous le savez. Pour l’instant, il est sûr que la loi sur les jeux votée en Mai 2010 a été appliquée dans l’urgence afin de renflouer les caisses de l’Etat profitant de la Coupe du Monde.
Pour nous, c’est bel et bien une stratégie de la part de l’Etat Français : nettoyer le Web de la flopée de casinos en ligne avant sa régulation.
Pourquoi se priver de recettes fiscales alors qu’elles sont à la portée des caisses de l’Etat et que la demande est très forte en ce domaine ? Pour motif d’addiction ?
Certainement pas, l’Etat est croupier lui-même grâce à ses ramifications avec la FDJ et les taxes qu’il perçoit par les casinos en dur et le PMU.
Pour protéger les 50000 emplois des casinos français ? Non aussi, l’Etat ne peut pas lutter contre une technologie qui a déjà démontré ses preuves et qui peut renflouer les caisses en déclin des casinotiers français.
Les casinos en ligne sont déjà implantés dans les esprits des joueurs. Les interdire en permanence, c’est faire une belle croix sur des rentrées fiscales.
Le scénario le plus probable est celui de la loi italienne, dont l’exécutif français s’est inspiré pour sa loi de 2010.
En France, on n’a pas de pétrole, on n’a plus d’idée, mais on sait copier ! D’abord libérer le poker et les paris sportifs et hippiques, ensuite les jeux de casinos.
Mais attention, le taux de retour aux joueurs sera ciselé de tel sorte que l’Etat s’alimente aussi. En italie, c’est 20%…
Normal ? Oui, sans doute. L’Etat légifèrerait moyennant une régulation stricte protégeant ainsi les joueurs, car il faut l’avouer, aujourd’hui, dans ce domaine, c’est vraiment le far west.
Et pour conclure, ne pas oublier que les acteurs majeurs des casinos en dur en France sont en attente de cette future régulation.
Cette branche leur permettrait d’imposer leur marque sur l’Internet, ce qui actuellement, est incompatible avec la loi en vigueur.