Barry Greenstein, le Robin Hood Of Poker, le joueur professionnel au grand coeur
Barry Greenstein, l’histoire d’un champion qui fait don de ses gains aux oeuvres caritatives. Plus de 5 400 000 $ de dons pour les enfants.
Barry Greenstein, le Robin des Bois des temps modernes
Comment définir un champion de Poker ? On regarde son palmarès de tournois remportés et les sommes d’argent amassées durant sa carrière. Dans ces deux domaines, Barry Greenstein se distingue particulièrement.
Cet ancien concepteur de logiciels a pris conscience très rapidement que le Poker pouvait lui rapporter bien plus que l’industrie informatique. Il s’est ainsi fait une place des plus remarquables dans le monde du Tapis Vert.
Barry Greenstein est né le 30 Décembre 1954 à Chicago dans l’Illinois. A 20 ans, il obtient avec les honneurs son bac.
Il participera alors à des parties de Poker durant lesquels il rafle des gains de près de 1000 $. Par la suite, durant son cursus universitaire dans le domaine de l’informatique, le montant de ses gains pouvaient atteindre les 3000 $ par partie.
Bien qu’il gagne déjà bien sa vie en s’adonnant à ce jeu, qui était devenu pour lui une véritable passion, Barry Greenstein gardera la tête sur les épaules et préférera trouver un réel travail.
Après son diplôme dans l’Informatique, il passera dix autres années à l’université pour y étudier les mathématiques. Il se fera engagé par une petite société de la Silicon Valley en 1980, société qui deviendra par la suite Symantec.
Il y rédige les manuels d’utilisation des logiciels. Dès la journée de travail achevée, Barry Greenstein fonce retrouver les tables des salles de jeux de carte du casino Cameo Club à Palo Alto.
Dix ans plus tard, il prendra tout de même la décision de quitter Symantec pour se lancer à plein temps dans le poker et débuter sa carrière, tant admirée désormais, de joueur professionnel.
La raison pour laquelle ce joueur est devenu professionnel peut paraître exceptionnelle puisqu’en général les joueurs doivent prendre un travail pour pouvoir jouer au Poker.
Dans les premiers temps, il jouera plus particulièrement au Limit Hold’Em. Ses débuts seront plutôt pénibles… Il explique « C’était comme regarder la peinture sécher. Je devais jouer 12 heures par jour, 7 jours sur 7, juste pour joindre les deux bouts ».
En 1992, Barry Greenstein participe au championnat WSOP à 10 000 $ dont il sortira à la seconde place.
Barry Greenstein fera ensuite une rencontre très importante dans sa vie :
Au Cameo Club, il fera la connaissance de la talentueuse Mimi Tran avec laquelle il conclura un arrangement.
Il l’aide à améliorer son jeu en échange de quoi la jeune femme lui prodigue des cours de Vietnamien. Depuis, en partie grâce aux leçons de poker de Barry, Mimi Tran est devenue l’une des figures phares du Poker féminin.
En 1997, il se classera quatrième au tournoi « No Limit Deuce To Seven Draw ». L’année suivante, il remportera des prix à deux tournois WSOP.
Dés lors, ses résultats lui permettront de prendre une place considérable dans l’histoire des WSOP, dont il est à ce jour toujours évoqué comme un des joueurs les plus respectés du circuit du fait notamment de se grande générosité.
Barry Greenstein reverse la totalité de ses gains acquis en tournois à des œuvres caritatives.
a consécration se fera en 2003, année durant laquelle Barry raflera 1 million de dollars au Larry Flynt’s Poker Challenge Cup et apparaîtra pour la première fois à la télévision lors d’une finale de World Poker Tour.
La même année, il atteindra la cinquième place au Party Poker Million et gagnera 1,2 millions de dollars à Tunica (Mississippi) au tournoi Binion World Poker Open.
L’année suivante, en 2004, il remportera son tout premier bracelet WSOP durant le tournoi « No Limit Deuce To Seven Draw » à 5000 $ après avoir abattu entre autre les multiples champions Howard Lederer et Chris Ferguson.
Nouvelle victoire en 2005 grâce à laquelle il décrochera son second bracelet d’Or à l’issue d’un tournoi de Poker Omaha à 1500 $.
Avant tout, Barry Greenstein est un joueur de cash game en haute limite (high limit). Ils se frottent ainsi très souvent à des pointures, telles que Doyle Brunson, Chau Giang, Bobby Baldwin, et Lyle Berman, qu’il affronte dans la « Bobby’s Room » (du nom de Bobby Baldwin) au Casino Bellagio.
Il gagne sa vie en pratiquant uniquement le cash game. Ces autres activités lors des tournois lui permettent d’aider des causes humanitaires en leur reversant intégralement ses gains.
Cette grande générosité lui confère désormais le surnom de « the Robin Hood Of Poker » (en français, le robin des bois du Poker).
Il fait principalement don de ses récompenses de tournois à la « Children Incorporated », fondation qui se consacre à plus 15000 orphelins dans une vingtaine de pays en leur fournissant nourriture, vêtements, scolarisation, et apport médical.
La participation de Barry Greenstein auprès d’œuvres caritatives est considérable lorsqu’on tient compte du fait que le total des gains qu’il aura cumulé jusqu’à maintenant en tournoi atteint plus de 5 400 000 $.
Enfin, Barry est connu pour coacher plusieurs champions de Poker dont Mimi Tran, ou encore Tuan Le.
Il a écrit un ouvrage intitulé « Ace on the river » qu’il a pour habitude de dédicacer aux chanceux adversaires qui parviennent à l’éliminer lors des tournois live.