Les facteurs clés à prendre en considération avant d’entrer dans un coup au poker
Le poker n’est pas seulement un jeu de cartes. Pour jouer au mieux, vous devez identifier et prendre en considération plusieurs paramètres. C’est notre conseil !
Les paramètres à prendre en compte pour entrer dans un coup au poker
Comme le remarque le grand champion Dan Harrington dans son excellent ouvrage « Harrington on Hold’em », la valeur des cartes qu’on a en main n’est qu’un des multiples facteurs à prendre en compte pour décider s’il convient ou non d’entrer dans un coup.
Pour Dan Harrington, ces paramètres sont au nombre de onze :
D’abord, le joueur doit étudier l’évolution du tournoi. Harrington observe que lorsqu’on approche des places payées, la plupart des joueurs, même les plus agressifs, commencent à jouer serré.
C’est à ce moment là, selon lui, qu’il faut adopter un jeu agressif, car c’est une formidable opportunité pour faire beaucoup d’argent.
Le second paramètre à prendre en compte est le nombre de joueurs à la table. Une table de 9 ou 10 joueurs nécessitera forcément un jeu bien plus serré qu’une table à 5 ou 6 joueurs.
A 2, 3 ou 4 joueurs, investir dans de nombreuses mains sera même une nécessité pour rester en vie à la table.
Evidemment, il faut également étudier la personnalité des joueurs à la table (ce qui, il est vrai, est bien plus ardu avec le poker en ligne). Si vos adversaires sont agressifs, jouez serré. S’ils jouent serré, soyez agressifs.
Le style de jeu à adopter varie beaucoup en fonction du style de jeu des adversaires : s’ils jouent serré, on peut tenter de voler davantage de pots, et accumuler lentement des gains modestes.
S’ils sont agressifs, il faut être prêt à mettre le tapis à n’importe quel moment. Les joueurs agressifs sont plus difficiles à lire, il faut ici s’attendre à jouer le tout pour le tout sur une très bonne main, et à faire beaucoup d’argent sur une seule main.
Il faut également observer les blinds et, accessoirement, les antes, et les comparer à son tapis. S’ils vous permettent d’entrer dans beaucoup de coups, pas la peine de se forcer à jouer, il est alors possible d’attendre une bonne opportunité.
En revanche, si votre tapis ne vous permet pas d’attendre, il faudra songer à bouger rapidement pour ne pas que votre tapis ne se fasse dévorer par les blinds, et jouer des mains plus marginales. Pour cela, calculez votre M de Magriel.
Il est impératif de comparer son tapis à celui des autres. Un tapis important imposera le respect des adversaires qui éviteront de jouer contre vous à moins d’avoir une très bonne main, car vous avez le pouvoir de les éliminer du tournoi.
Il faut profiter de cette situation, c’est l’un des conseils de Dan Harrington, et voler les blinds face à des joueurs possédant un tapis plus faible que le votre.
Ensuite comme conseil, il faut prendre en compte votre position par rapport aux joueurs les plus agressifs.
L’idéal est d’avoir les joueurs agressifs à sa droite, et les joueurs plus conservateurs à sa gauche.
Ainsi, on ne joue pas en aveugle par rapport aux joueurs agressifs, toujours imprévisibles, et les chances de voler le pot augmentent avec des joueurs serrés à sa gauche.
Avec des joueurs agressifs à sa gauche, la tactique adéquate est de jouer moins de mains, mais de les jouer plus agressivement.
A chaque main, posez vous cette question : quels sont les mouvements qui ont été effectués avant vous ? La seule main avec laquelle on peut entrer à tous les coups est la paire d’As. (Voir comment jouer la paire d’As)
Toutes les autres mains au poker doivent être évaluées en fonction des autres mains possibles.
Par exemple, si plusieurs joueurs ont relancé et surelancé avant vous et que vous possédez une paire de valets, il est probable que vous n’ayez que la seconde ou troisième main, il convient donc de se coucher.
Il faut également observer le nombre de joueurs qui doivent encore jouer après vous. Il est plus sûr de parler en dernier que d’être en début de parole, car on possède alors davantage d’informations.
Il convient toujours d’être prudent lorsqu’on n’est pas celui qui ferme le coup en cours, à moins d’être presque sûr des mouvements des joueurs qui doivent parler après vous.
Il faut étudier la cote du pot, c’est l’un des conseils majeurs. Il faut toujours comparer la cote du pot, et la probabilité qu’offre la main. Il faut toujours également que la première soit supérieure à la seconde.
Il faut également observer la cote qu’on offre à son adversaire et voir si on peut casser sa cote par une relance importante.
La position après le flop au poker est évidemment l’un des facteurs les plus importants, pour savoir si on entre dans un coup ou non.
Il est profitable d’agir en dernier dans une main, car on possède alors davantage d’informations que si on joue en premier de parole.
On peut ainsi relancer préflop juste pour chasser certains joueurs et se retrouver dernier à parler après le flop.
On peut jouer des mains plus marginales si on se trouve au bouton, que si on se trouve « under the gun ».
Enfin il faut, évidemment, prendre en compte la valeur des cartes qu’on possède. Mais n’oubliez pas qu’il serait dangereux de ne jouer qu’en fonction de ce paramètre…