La Kahnawake Gaming Commission, une certification d’équité pour les joueurs de casinos
Tous les joueurs de casinos en ligne connaissent le logo de la Kahnawake Gaming Commission, mais qu’en est-il désormais ?
Il semblerait que cette Commission va subir très prochainement les foudres des Etats Européens qui comptent bien introduire un système de licences de jeux par pays.
Bye bye les indiens basés au Canada ?
La Kahnawake Gaming Commission et les casinos en ligne
Vous aurez remarqué sur une multitude de casinos en ligne, en bas de page, l’apposition du logo de la Kahnawake Gaming Commission est monnaie courante. Mais en fait, que se cache derrière cette appellation ?
L’exaltation des sens ainsi que l’ivresse conférée par le fait de parier se posent comme autant de raisons qui confortent l’engouement pour les jeux de casinos.
Amalgamés aux avantages indéniables que présentent les casinos en ligne, ces sensations revêtent une dimension encore plus importante.
Mais avant d’avoir la possibilité de se trouver au centre de cette fameuse croisée entre la chance et le divertissement, les casinos en ligne doivent se soumettre à certaines règlementations parmi lesquelles figure le fait de posséder une licence d’exploitation.
Dans ce cadre, la Kahnawake Gaming Commission se pose comme un incontournable qui offre aux casinos en ligne l’opportunité d’accéder à cet univers virtuel insufflant des sensations superbement réelles qu’elles en deviennent presque palpables.
La Kahnawake Gaming Commission, qu’est-ce que c’est ?
Les casinos en ligne, notamment les Microgaming, tendent actuellement à faire de plus en plus d’adeptes.
Un fait qui n’étonne guère compte tenu des multiples avantages qu’ils présentent. Le succès de ce type de casinos sur la toile ne repose toutefois pas uniquement sur cette kyrielle de sensations exaltantes qu’insuffle le fait de parier : le secret de l’engouement pour les casinos en ligne réside aussi dans leur fiabilité.
Il est, de ce fait, essentiel qu’ils présentent ce caractère.
C’est de ce fait que l’intégration à une organisation ayant pour but d’héberger les casinos virtuels puise tout son intérêt : elle possède ce caractère fiable qu’elle parvient à conférer à ces derniers.
Dans ce cadre, la Kahnawake Gaming Commission ou commission de jeux de Kahnawake se pose comme un incontournable : organisation endossant le rôle d’hébergeur de casinos en ligne au monde, elle fait figure de “must” dans ce domaine, mais désormais très concurrencée par l’Etat Européen de Malte.
Cette organisation a esquissé ses premiers pas dans le monde du casino en ligne en 1996. Trois membres conjuguent actuellement leurs efforts pour que la commission puisse bien assumer sa vocation : David Montour, Kevin Kennedy et Melanie Mayo.
Ladite vocation consiste à octroyer une licence d’exploitation aux sites de paris présents sur la toile.
Cette licence, que l’Etat Français réfute, endosse un double rôle : d’une part, elle symbolise le rattachement réel ou territorial du casino virtuel qui est, de ce fait, supposé se trouver à Kahnawake, au sud du Canada.
Et d’autre part, en corollaire, elle crée un lien juridique entre la commission de jeux de Kahnawake et le site de paris : la possession de cette licence soumet les sites de paris adhérents à la commission aux règles édictées par la Kahnawake Gaming Commission.
Parallèlement à cela, en cas de litige, cette dernière représentera le casino en ligne. Depuis sa création, la commission a connu un succès qui va crescendo.
Un fait corroboré par un rapport qui le hisse parmi les plus importants hébergeurs de casinos en ligne : cette organisation trône actuellement parmi les incontournables en la matière.
Ce succès ne se fonde pas sur la chance ou encore le hasard mais repose en grande partie sur une règlementation rigoureuse.
L’on notera, dans ce cadre, que la Commission de jeux de Kahnawake se pose comme l’une des organisations les plus strictes en matière de jeux d’argent. Ce, dans le dessein de garantir la fiabilité des casinos en ligne qu’ils hébergent et d’assurer la sécurité des adeptes des paris en ligne.
Néanmoins, malgré cette forte notoriété, dernièrement le Québec, par l’intermédiaire de sa loterie Loto-Québec, a déclaré la guerre aux “indiens”, c’est le cas de le dire.
En effet, Loto-Québec a désormais les autorisations approuvées par la loi pour lancer son casino, son site de poker et de paris sportifs en ligne.
A l’issue de cette loi très récente (2010), de forts conflits d’intérêts sont nés entre le Québec et les indiens du Territoire des Mohawks, où est basé la Kahnawake Gaming Commission.
Affaire à suivre donc pour ce conflit qui s’amplifie actuellement.
Quelles sont les conditions d’adhésion à la Kahnawake Gaming Commission pour les sites de jeux d’argent en ligne :
La notoriété de la commission de jeux de Kahnawake confère à la licence d’exploitation qu’elle délivre ce caractère fiable auquel aspirent les casinos en ligne.
Tous les sites de paris présents sur la toile n’ont toutefois pas le “privilège”, qui s’amoindrit d’ailleurs considérablement avec les dispositions législatives européennes, de posséder cette licence : dans l’optique de protéger l’image des autres casinos virtuels membres qui ont adhéré à cette commission et de garantir la sécurité des joueurs, la Kahnawake Gaming Commission soumet l’adhésion d’un site de paris à quelques conditions précises.
Trois principes conditionnent ainsi l’admission d’un casino virtuel à devenir membre de l’organisation :
- En premier lieu, les jeux auxquels les adeptes ont la possibilité d’accéder doivent leur offrir une chance de gagner. En d’autres termes, les règles et les principes gouvernant ces jeux ne doivent en aucun cas être uniquement conçus dans l’intérêt du casino en ligne. Il en résulte ainsi que les chances de gagner du joueur sont égales aux risques de perdre qu’ils encourent.
- En second lieu, le site de paris, de poker ou de casino doit s’engager à ne pas autoriser l’accès aux jeux en ligne à des catégories précises de personnes. Ce principe est essentiellement dicté dans le souci de protéger lesdites catégories qui peuvent ne pas être pleinement conscientes des risques qu’elles encourent en pariant. C’est ainsi qu’un casino en ligne doit, par exemple, interdire aux mineurs l’accès aux jeux proposés sur son site.
- En troisième lieu, le casino virtuel doit offrir la garantie de payer en conséquence les joueurs qui ont gagné.
L’exigence de la soumission des adhérents à ces trois principes connote de manière patente la volonté de la Commission des jeux de Kahnawake de faire de la fiabilité sa signature.
Outre l’acceptation de ces trois conditions, le site de paris doit aussi pouvoir s’acquitter des frais d’adhésion (15.000 $) et de la cotisation annuelle de 10.000 $.
Tous les adhérents doivent, par ailleurs, afficher le logo de l’organisation sur leurs pages.
C’est sur le caractère rigoureux de la Kahnawake Gaming Commission que repose son principal atout : sa fiabilité.
La sécurité des adeptes des jeux de casinos en ligne se pose, en effet, comme une garantie que doivent pouvoir offrir les sites de paris et s’avère être un point essentiel qui conditionnent leur succès.
Or, en soumettant l’admission des casinos en ligne adhérents à des principes stricts, cette organisation offre aux casinos virtuels la possibilité de convaincre les joueurs sur leur fiabilité.
En d’autres termes, l’image sécurisant que renvoie la commission de jeux de Kahnawake s’étend aussi aux sites de paris sportifs que l’organisation représentera en cas de litige.
La Kahnawake Gaming Commission va pâtir du système des licences de jeux impliqué par les pays européens
Il en résulte ainsi que la licence qu’elle délivre se pose déjà comme une première assurance quant à la fiabilité du site de jeux d’argent.
La Kahnawake Gaming Commission peut se définir comme une organisation délivrant aux casinos virtuels une licence d’exploitation dont la possession est conditionnée par des principes très stricts.
Malgré les efforts considérables que cet organisme a effectué pour, non seulement assurer l’équité pour les joueurs, et aussi bien sûr, assurer ses rentrées fiscales, on peut présager que cette organisation va subir un très sérieux déclin.
D’une part, le Québec entre en concurrence directe avec la Kahnawake Gaming Commission, mais aussi, l’Europe qui elle, légifère actuellement sur les jeux d’argent en ligne.
La certitude de la non reconnaissance de cet organisme par l’Europe est déjà certifiée.
La preuve en est que tous les casinos en ligne ont senti le vent venir et de ce fait, ils se sont basés à Malte depuis 2008.
La Kahnawake Gaming Commission n’est reconnue désormais par aucuns états européens, mise à part le Royaume-Uni.
Et encore… très récemment, les anglais, ultra libéraux en matière de jeux d’argent, envisagent, afin que leurs opérateurs de jeux licenciés en bonne et due forme dans leur pays, ne soient plus concurrencés par des casinos en ligne ou autres sites de jeux d’argent dont les licences sont attribués par la Kahnawake Gaming Commission.
Bref, il semble se dessiner, pour le territoire des Mohawks, un avenir très pessimiste, une baisse gigantesque de rentrées fiscales, voire même le pire, la fermeture de la Kahnawake Gaming Commission et le déclin de la tribu des Mohawks, qui, il faut le souligner, avaient eu un éclair de génie pour mettre en place cet organisme.