Mr Woerth, contre les jeux de casinos en ligne pour motif d’addiction
Mr Woerth maintient son interdiction des jeux de casinos dans son projet d’ouverture malgré la pression des casinotiers Français.
Mr Woerth, le Ministre du budget, cultive-t’il l’art de la mauvaise foi ?
Alors que le gouvernement Français persiste à considérer les jeux de casinos en ligne néfastes car ils peuvent soit-disant mener à l’addiction, Patrick Partouche et ses confrères casinotiers (Tranchant, Barrière etc…), considèrent cette raison comme non fondée et surtout sans preuves.
Effectivement, aucunes études sérieuses ne sont à ce jour publiées sur l’addiction aux jeux de casinos en France.
Par ailleurs, la mascarade de nos dirigeants politiques à ce sujet semble grandement illégitime, considérant que la FDJ sévit sur le territoire Français à coups de spots publicitaires tous les jours et à coups de sorties de nouveaux jeux de grattage tous les mois, sans compter un nouveau Loto déguisé en Oxo et son jeu du Rapido, l’avaleur de RMI.
Même les mineurs pouvaient en 2007 gratter et jouer au Loto ! L’argument de Mr. Woerth, Ministre du budget et Maire de Chantilly, ville dont le coeur est veiné d’écuries de chevaux et de lobbying, ne tient donc pas la route et l’on sent bien l’âme du protecteur des 5 milliards d’€uros qui rentrent dans ses caisses par l’intermédiaire de ces redoutables impôts indirects.
A ceux qui nous rétorqueront que c’est son métier de protéger les rentrées fiscales françaises, nous leur répondrons que c’est aussi son métier de courir à grandes enjambées après les évasions fiscales énormes, le travail au noir, la fraude fiscale, les dépenses inutiles de l’Etat et on en passe des vertes et des pas mûres.
Pourtant, il y a là matière à rapatrier bien plus d’argent dans les caisses de l’Etat.
Alors pourquoi mettre autant d’énergie à défendre le monopole de la FDJ en interdisant dans le projet d’ouverture des jeux d’argent en ligne les jeux de casinos ? Ne ferait-il pas mieux de “speeder” son staff avec ces gaspillages de longue traîne ?
En passant, si l’Etat Français avait eu autant d’engouement pour empêcher les banques de jouer au casino avec l’argent des citoyens, nous n’en serions certainement pas là.
Il semble qu’une forte volonté politique reigne afin de protéger les jeux de hasard proposées par la Française des Jeux, dont l’état lui-même est actionnaire à 72%, au mépris des casinotiers Français et dont, il faut le rappeler, c’est le métier.
Les enjeux financiers des jeux d’argent en ligne deviennent carrément une affaire politique et font bouillonner une multitude d’acteurs des partis, des opérateurs déjà en place et ceux qui arrivent à grands renforts de capitaux comme Tf1, Arthur, M6 et bien d’autres de renoms.
Pour informations, plus d’une centaine d’opérateurs attendent la libéralisation des jeux d’argent en ligne en France, malgré une très forte fiscalité prévue.
Effectivement, elle sera 8 fois supérieure à celle du Royaume-Uni, de 4 fois celle de l’Italie, et de 16 fois à celle de Malte. En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées pour… taxer, taxer et encore taxer.
La FDJ quant à elle, bénéficiera toujours de son monopole qui date de l’an 14 sur les jeux de hasard, notamment les jeux à tirage (Loto, Euro millions, kéno) et les jeux de grattage, bref, des jeux où le taux de redistribution aux joueurs est très pauvre.
Oui, vous avez bien lu, malgré les quelques millionnaires chanceux que vous avez croisés à la télévision, le taux de retour aux joueurs est volontairement réduit par la FDJ et le gouvernement avec pour prétexte “bidon” bien sûr, éviter l’addiction.
Les gouvernements successifs considèrent vraiment les citoyens Français pour des vaches à lait !